dimanche 20 juillet 2025

19, 20 juillet Pukaskwa

 Samedi

Départ à 7h ce matin sans déjeuner. Personne n'est levé au camping. Nous avons 300 kilomètres à faire pour nous rendre à Pukaskwa.

À l'endroit où la route est défoncée, nous sommes le 2e véhicule en attente à la lumière pour continuer sur la seule voie ouverte. C'est payant de se lever tôt.
  

Toujours pas de réseau internet le long de la route 17. Nous sommes en pleine forêt,  sans village, seulement quelques stations d'essence et de rares campings. Le temps est long. Enfin nous arrivons à Marathon au bout de 3 heures de route et nous allons à l'épicerie. Le frigo est presque vide.

Une demi-heure plus tard nous arrivons au parc national Pukaskwa à l'Anse Hattie. Nous sommes en territoire Anishinaabe.  Nous étions venus ici en 2021 et j'avais oublié combien c'était isolé. Les sites sont premier arrivé, premier servi. Nous choisissons le site 18 avec électricité où nous avons du soleil, ce qui est important car il ne fait que 16c et la nuit ne sera pas chaude.
 

Nous sommes tellement isolés de tout qu'il n'y a pas de réseau internet, sauf au Centre des visiteurs et c'est très limité, on ne peut pas faire d'appel. Le bon côté de ça c'est qu'on est déconnecter de Trump, ça fait du bien de ne plus en entendre parler.

Mona, on aurait voulu t'appeler pour te souhaiter "Bonne Fête", mais sache qu'on pense à toi.

La baie devant le Centre est invitante, peut-être irons nous y faire du canot demain.
 

 
Jolie robe anishinaabe au Centre des visiteurs

Il y a aussi le campement anishinaabe qui est joli. Espérons que demain on pourra rencontrer des animateurs pour nous raconter l'histoire de ce peuple.
 

Après dîner nous allons marcher un peu dans les sentiers, puis retournons à notre site pour faire une longue sieste car la nuit fut courte.
 

En soirée nous faisons un feu de camp qui n'arrive pas à nous réchauffer, il fait 9c. A 21h nous allons nous réfugier dans Oscar.

Dimanche

C'est un ciel ensoleillé qui nous accueille au lever, annonçant une journée plus chaude, nous atteindrons 20c.  Ce matin pour le déjeuner, nous avons des gauffres, achetées hier à  Marathon, avec sirop d'érable, bananes et bleuets. Ça commence bien la journée.

Nous allons ensuite marcher le long du sentier côtier qui est de niveau modéré. Donc j'apporte mes bâtons de marche qui sont bien utiles dans les parties rocheuses.

La première section du sentier est la randonnée du feu, appelée ainsi car une équipe d'incendie spécialisée combat les feux en en allumant. La forêt boréale a besoin de feu pour être en santé.
  

Ensuite on marche à travers les racines, on grimpe des rochers et on marche le long de nombreux trottoirs de bois qui servent à protéger la nature fragile.
 

 

  

Au bout de 3 kilomètres nous faisons demi-tour. Nous aurions aimé nous rendre au Havre Player 1,5 kilomètres plus loin mais nous n'avons pas apporté de nourriture pour un pique-nique. Incroyable, nous avons eu chaud lors de cette randonnée, probablement à cause de l'effort physique et le soleil présent.

Pour dîner je fais une salade vite faite composée de laitue, tomate, concombre, avocat et thon.

Je me rends ensuite au Cercle de feu où Joshua, l'animateur, nous parle de l'ours qui est présent dans la région. Il nous explique que l'ours est un animal timide et si on le rencontre, il faut lui montrer qu'on est plus fort que lui en le regardant fixement, en levant les bras bien hauts et en reculant doucement au besoin. Jamais partir à courir car il va penser qu'on est une proie facile. Si on a de la nourriture avec nous il faut la lui jeter loin de nous car c'est ce qui l'intéresse. Il existe des sacs anti-ours qui ne laissent pas passer les odeurs et qui sont très pratiques pour les longues randonnées.
 
Joshua avec la tête d'un ours de petite taille

Au Centre des visiteurs, je rencontre le sympathique Zachary qui travaille au parc pour l'été. Il demeure à Manitouwadge à une demi-heure d'ici et parle français car ses parents sont originaires de Rivière-du-Loup. Il a fait ses études élémentaires en francais et étudie présentement à l'université d'Ottawa. Il est bien content de travailler ici car il a l'occasion de parler francais.
 

Nous terminons l'après-midi en paressant à notre site que nous aimons de plus en plus. Pour souper, je fais des pâtes aux légumes et à la sauce tomate avec des capellini. C'est une pâte semblable aux spaghettini mais plus fine qui a l'avantage de cuire dans la sauce en trois minutes, ainsi on sauve le nettoyage d'un chaudon.

Serge fend son bois pour un autre beau feu de camp ce soir. Moi jaime le camping, malgré les pépins qu'on rencontre, comme notre problème d'électricité. Comme je dis souvent à Serge, il y a une solution à tout ou du moins une façon de contourner les problèmes.

Non, je n'ai pas réussi à convaincre Serge d'aller faire du canot dans la baie. Ce sera pour une prochaine fois.

3 commentaires:

  1. C'est un bien beau parc avec ses sentiers. Ça fait plaisir au moral une si belle nature. Ta soeur

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  2. Vraiment cool de prendre le temps de vivre, malgré la froid. La France est un peu plus chaude... ;-)

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  3. Merci pour les souhaits, Patricia et Serge. 😘

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